Digestion enzymatique d'ADN par enzymes de restriction

(fiche UMR 1332 à revoir)

L’hydrolyse de l’ADN au niveau de sites spécifiques par les endonucléases de restriction de type II, est effectuée dans un but analytique ou pour le clonage de fragments d’intérêt. Cette hydrolyse est réalisée en présence d’une unité d’enzyme par μg d’ADN plasmidique et de 2 à 5 unités par μg d’ADN génomique, dans le tampon préconisé par les fournisseurs. Les réactions ont lieu à la température optimale d’activité des enzymes. Les incubations varient selon la nature et la quantité d’ADN à hydrolyser, de 1 h à 6 h. Les enzymes sont inactivées par la chaleur ou par déprotéinisation au phénol-chloroforme (1:1) suivie d’une précipitation à l’éthanol 95%.
Les conditions d’utilisation des enzymes de modifications sont celles spécifiées par les fournisseurs ou déterminées à partir des protocoles décrits par Sambrook et al. (1989).