Qui est Thomas Guiraud ?

Conditionnement capillaire pour un éventuel départ en Tchétchénie
Conditionnement capillaire pour un éventuel départ en Tchétchénie

Bonjour et bienvenue sur mon blog !

Si vous ne me connaissez pas, voici « quelques » mots sur moi :

Le Biologiste

Comme vous vous en doutez à la lecture du nom de domaine, je m’appelle Thomas Guiraud. Né en Gironde à la fin des années 70, j’y ai passé l’essentiel de mon existence (enfance, études et activités professionnelles). J’ai grandi dans le Médoc (à Ludon-Médoc puis à Parempuyre), fait mes études dans la région, à l’Université de Bordeaux I puis celle de Bordeaux II qui ont  fusionné pour donner l’Université de Bordeaux.

Début de carrière dans la biologie végétale…

Je me suis rapidement engagé dans la recherche scientifique et plutôt spécialisé dans la biologie végétale que je trouvais passionnante dans la mesure où ce domaine paraissait encore dans les années 90 comme une Terra Incognita où tout semblait encore à découvrir (du moins plus que dans la biologie animale ou la microbiologie).

… de l’étude du tabac au fraisier en passant par la tomate…

Après une thèse de doctorat en virologie végétale (à l’INRA de Villenave d’Ornon, sous la direction d’Olivier Le Gall) pendant laquelle j’ai pu étudier les interactions entre un virus (le virus de la mosaïque de la laitue) et une de ses plantes-hôte (la laitue…), je suis revenu dans la biologie végétale « pure et dure », toujours à l’INRA mais dans une autre équipe (sous la direction d’Armand Mouras puis Michel Hernould après que le premier ait fait valoir ses droits à la retraite) où j’ai pu travailler sur le développement de la fleur (notamment sur un gène appelé « Superman » impliqué dans le positionnement du pistil et des étamines), sur une méthode qui permet aux fruits d’accumuler plus de vitamine E, sur la valorisation d’un brevet INRA qui permet de moduler l’équilibre acides/sucres ainsi que la taille des fruits en jouant sur l’accumulation du potassium. Enfin, j’ai travaillé jusqu’à 2011 sur la détection d’un signal dit « florigène » (qui déclenche l’initiation florale) chez le fraisier.

… la génétique inverse, mon cœur de métier…

Le fil rouge de ces activités, c’est ce qu’on appelle la génétique inverse qui consiste à s’intéresser à un gène potentiellement intéressant en le caractérisant (déterminer où et quand s’active ce gène dans un organisme) et en le dérégulant ou en le modifiant sur la base d’hypothèses sur sa fonction et en le réintroduisant dans un organisme d’études (en faisant donc de la transgenèse) pour étudier l’impact de ces modifications. Ce qui permet, en analysant l’organisme transgénique ainsi obtenu, de mieux comprendre les fonctions de ce gène, de mieux connaitre l’organisme en question que ce soit un virus ou une plante et donc, à terme, de mieux lutter contre ce virus ou de comprendre, puisque j’ai travaillé sur les fleurs et les fruits, comment obtenir des fruits de meilleure qualité au-delà des méthodes empiriques qui ont été utilisées jusque là.

Ces travaux m’ont permis d’acquérir certaines compétences en biologie moléculaire qui sont utiles dans d’autres domaines, pour résoudre d’autres problématiques. Ce qui m’a donné l’occasion, ces dernières années, de sortir du cadre de la génétique inverse en biologie végétale pour travailler dans des projets où des méthodes de quantification sensibles et précises devaient être développées : détection de gènes très faiblement exprimés dans les feuilles de fraisier pour mieux anticiper la floraison, quantification d’une bactérie pathogène de la truite pour mieux lutter contre sa propagation et actuellement, je viens d’achever une mission sur une méthode de quantification d’une bactérie probiotique, toujours dans la truite, pour mieux adapter son utilisation dans les piscicultures et réduire les intrants susceptibles de polluer les cours d’eau.

En cette année 2015, je suis donc à la recherche d’une nouvelle mission. Ce qui me fait vibrer, c’est de rester au contact de la « paillasse » (pour les néophytes, c’est le meuble carrelé d’un laboratoire sur lequel on réalise les expériences) et acquérir toujours plus de nouvelles compétences techniques. C’est bien sûr profitable pour mon CV mais c’est une réelle satisfaction personnelle de pouvoir maitriser le plus d’étapes possibles dans la réalisation d’une expérience (tout à fait dans la mouvance du Do It Yourself) et c’est pour moi un crève-cœur de voir qu’un laboratoire doive sous-traiter tel ou tel aspect de ses recherches au risque de perdre certaines compétences… Même si je garde cette attirance pour le domaine du végétal, je reste aussi curieux des autres champs d’études. Si vous avez une nouvelle expérience professionnelle à me proposer, n’hésitez donc pas.

Voilà pour mes activités dites professionnelles. Comme vous pouvez le lire, le cadre de ce blog, notamment la catégorie « Biologie » dépasse largement mes activités (finalement assez peu abordées). J’ai plutôt tendance à traiter de sujets périphériques où j’atteins la limite de mes compétences (je pense aux sujets sur l’épidémie de virus Ebola) ou de sujets plus larges (ex: la loi Sauvadet ne concerne pas seulement la recherche à l’INRA, ResearchGate ne s’adresse pas qu’aux biologistes).

Ma présence sur internet

Sur ce blog et dans cette page, je ne dis pas tout. Concernant mon curriculum vitae, mes quelques publications, vous pouvez en lire une version en ligne (que je vous invite à mettre dans vos favoris) mais aussi accéder à mes profils sur LinkedIn, Viadeo et ResearchGate. et me demander directement des détails si vous en ressentez le besoin (même si, par souci de confidentialité, je risque de ne pas me montrer très disert sur les projets en cours). J’exerce aussi des activités de généalogiste familial, pour l’instant en amateur. Si le sujet vous intéresse ou que vous êtes tout simplement curieux, sachez qu’on peut avoir un aperçu de ces activités sur mon blog de généalogie.

Sachez qu’on peut me trouver sur les plus gros réseaux même si je ne suis pas actif sur tous. Ainsi, même si j’ai un profil Google+ et un profil Facebook, je suis plutôt présent sur Twitter. Je vous conseille donc de me suivre là-bas plutôt que sur les deux sites pré-cités.

Pour me contacter si vous n’adhérez à aucun de ces sites ? Il reste plusieurs méthodes :

– Laisser un commentaire sur ce blog (si vous ne savez pas où, faites le ici)

– Par email : thomas@guiraud.co

– Pour discuter tranquillement, faire des digressions, etc. tout en laissant une trace écrire de votre passage pour la postérité, préférez le forum de généalogie (Geneagora dans la partie « Divers« ). Même s’il semble désert, j’y passe tous les jours.